2012 – Trois questions à Annie Gilbert, artiste peintre.
Comment avez-vous développé votre style ?
Autodidacte, j’ai développé un style de peinture très personnel. Style figuratif au départ, inpiré de ce que je vois, de ce qui me touche ou m’émeut. Je peins à l’acrylique et à l’huile, utilisant avec parcimonie la matière et le collage. Mes tracés sont précis, parfois linéaires pour les paysages marins. Le dessin est épuré au maximum dans ces tableaux représentant des scènes de rues au Vietnam. Les visages féminins sont faits de courbes et de couleurs douces.
D’où vient cette ouverture vers l’abstrait ?
Je veux aussi travailler hors de l’image, utiliser la matière et les couleurs dans une gestuelle spontanée. Pour moi, peindre c’est aussi entreprendre une recherche, c’est évoluer vers du nouveau, en harmonie avec ce que je ressens.
La série « Garance » est née de l’abstraction, avec une dizaine de toiles carrées petits format, aux couleurs chaudes d’où émerge le symbole de la Lumière représentée par une sphère ronde et lumineuse.
Certains autres tableaux sont à la frontière de la figuration et de l’abstraction.
Où exposez-vous ?
J’expose à l’atelier, mais aussi dans de nombreux salons et galeries en France et à l’étranger, où j’ai obtenu des distinctions.
En 2012, j’ai exposé à La Roche sur Yon, aux Sables d’Olonne, à La Rochelle et à La Tranche sur Mer ; puis à l’étranger à Rome, Bruges, Marrakech. En décembre, je participe avec deux toiles au Salon Red Dot Miami, aux USA.