2002 – Annie Gilbert s’est toujours intéressée à l’expression picturale : elle a pratiqué le dessin, le fusain, l’aquarelle, le pastel et l’huile. Autodidacte, elle prend des cours pour se perfectionner dans cette technique avec un artiste vendéen. Après avoir été animatrice éducatrice à l’internat Sainte-Marie de Chavagnes, elle a décidé de se consacrer entièrement à son art depuis deux ans. Annie aime les voyages, en particulier l’Inde, la Turquie, l’Italie, l’Espagne, le Portugal et surtout le Maroc. De là viennent la luminosité et les couleurs chaudes de ses œuvres. Sa rencontre avec le désert lui fait ressentir un choc émotionnel perçu par tous les grands voyageurs. Comme pour la mer, c’est l’espace sans limite. La Ménara de Marrakech sur fond des montagnes du Haut-Atlas et fins palmiers, donne toute la profondeur des paysages marocains.
Elle n’hésite pas à faire figurer des personnages (principalement des enfants) dans ses marines ou ses toiles « marocaines », comme cette petite fille de la médina ou simple silhouette enveloppée dans sa djellaba bleue, ou ce père et son enfant quelque part sur une plage de Noirmoutier. » Pour un artiste, l’important est de savoir regarder, capter les choses, avant de les retransmettre sur la toile… ».